La "vessie hyperactive", c'est quoi?
Cela signifie aller aux toilettes plus de 8 fois par jour ou plus d'une fois par nuit. Et parfois en courant ! Une vessie hyperactive n’aime pas attendre. Elle peut avoir pour conséquence l'incontinence d'urgence, appelée incontinence par urgenturies ou impériosité. Beaucoup d'hommes et de femmes ont une nécessité de plus en plus fréquente et urgente de se rendre aux toilettes, parfois même plusieurs fois la nuit. Et les jeunes ne sont pas épargnés. Au bout de plusieurs années, cette vessie sensible risque d’évoluer vers une incontinence où la vessie impose son besoin d’uriner là, maintenant, de manière urgente et irrépressible. La vessie est dite hyperactive parce qu'elle est en alerte et se contracte trop. Comment fonctionne une vessie hyperactive quand il y a des fuites d'urgence ? A la différence des fuites d’effort (en toussant ou en éternuant), les fuites d’urgence ne sont pas dues à des pressions musculaires. Ces fuites s’approchent plutôt du réflexe conditionné : Que la vessie soit pleine ou pas, un bruit d’eau qui coule ou le simple fait de s’approcher des toilettes, peut suffire à déclencher la miction (l'acte d'uriner). La fuite peut arriver en accomplissant des gestes habituels : rentrer chez soi, tourner la clé dans la serrure... Ces simples gestes qui précèdent habituellement le moment où l’on va aller uriner... vont déclencher la catastrophe sur place, et sans sommation! Une fois lancé, le processus est irrépressible. La vessie peut se vider entièrement...sauf si le périnée est assez fort pour jouer son rôle de verrou. Mais en général, un périnée très musclé ne suffit pas à stopper une vraie fuite d’urgence, car elle est d’origine nerveuse. L’incontinence d’urgence s’explique par un déséquilibre dans le lien qui unit la vessie au cerveau. C’est donc en agissant au niveau comportemental et nerveux, que l’on obtiendra des résultats face à une vessie hyperactive. Quels sont les traitements naturels efficaces sans médicament ni chirurgie, pour la vessie hyperactive et les fuites d'urgence ? Les uns recommandent de boire moins de café, les autres des astuces, des plantes ou des compléments alimentaires… C’est intéressant, mais notre expérience nous indique qu’une ré-éducation comportementale va agir en profondeur et à long terme sur ce mécanisme. La vessie hyperactive a mis du temps à s’installer dans ses rythmes, un déconditionnement doux et progressif a plus de chances de donner des résultats durables, sans risquer de déplacer le problème à un autre niveau. C’est précisément le principe de notre programme vidéo sur la vessie hyperactive. L’incontinence d’urgence peut se solutionner sans médicament, ainsi que les mictions trop fréquentes et les réveils nocturnes épuisants, en s'entraînant en séances individuelles, ou chez vous, devant nos vidéos, : Programme vessie sensible, si les fuites sont absentes, ou occasionnelles, Programme incontinence pour des fuites récurrentes ou systématiques. Le sommeil s’améliore au fur et à mesure que l’on s’entraîne à exercer une autorité bienveillante sur sa vessie, de jour comme de nuit. Comptez entre 3 semaines et 3 mois selon votre cas, pour retrouver la maîtrise de votre vessie hyperactive, et être réveillé moins souvent la nuit.
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![]() Une approche globale pour la vessie hyperactive et les fuites L’originalité de notre solution, c’est d’englober tous les aspects du problème : nos fonctionnements, nos muscles, notre nervosité, notre hygiène de vie etc…Les troubles de la vessie résultent d’un ensemble. Les méthodes traditionnelles travaillent les muscles et le soutien, ce qui est excellent pour l'incontinence d'effort (fuites en toussant). Elles sont plus ou moins invasives : sonde introduite dans le corps pour les séances de kiné-biofeedback, ou opération chirurgicale qui peut être prescrite par l’urologue. Pour les fuites d’urgence et les réveils nocturnes occasionnés par une vessie hyperactive, la kinésithérapie du périnée ne suffit généralement pas. Les traitements médicaux habituellement proposées pour la vessie hyperactive Pour la vessie hyperactive ou l'incontinence d'impériosité, les solutions médicales proposent un traitement chimique par des médicaments qui inhibent les contractions spontanées de la vessie. Ou encore deux types d’opérations chirurgicales, l’une avec introduction d’une électrode près des racines nerveuses ( 3ème vertèbre sacrée), l’autre par injection de toxine botulique dans le muscle de la vessie. Ces traitements sont efficaces mais peuvent avoir des effets secondaires. En moyenne nous devons éliminer l’urine de notre vessie 5 à 6 fois par jour. Si la fréquence des mictions (acte d'uriner) est supérieure à 8 par jour, on parle alors de pollakiurie, ce qui signifie un trop grand nombre de passages aux toilettes. Cela altère la qualité de vie, et met la personne sous dépendance de sa vessie qui lui impose parfois une vigilance permanente pour localiser, anticiper, et atteindre les toilettes tout au long de la journée. Dans les situations de vessie hyperactive, les besoins fréquents d'uriner se doublent souvent de nombreux levers nocturnes, on parlera alors d'urgences nocturnes ou nycturie. Les mictions fréquentes peuvent parfois s'accompagner d'une incontinence d'impériosité, c'est à dire d'envies irrépressibles d'uriner...Ces fuites d’urgence arrivent hélas avant d'atteindre les toilettes. Pourquoi ces envies fréquentes d’uriner, cette pollakiurie ? Ce phénomène peut être dû à des cystites ou infections urinaires. La pollakiurie, ces fréquentes envies d'uriner, peuvent aussi trouver leur origine pour les hommes dans l'hypertrophie de la prostate, surtout après 50 ans. Il faut toujours consulter face à ces problématiques. Mais la pollakiurie peut aussi toucher des personnes très jeunes et s'installer comme un fonctionnement habituel que l'on finit par trouver normal. Et pourtant, s'en débarrasser est souvent libérateur : Cause ou effet, l'anxiété y est souvent associée. Notre programme vidéo « Vessie sensible » présente des outils de renforcement et de relaxation combinés à une reprise du contrôle de la vessie. Reprendre le contrôle sur la vessie hyperactive et sur les muscles Que la pollakiurie se double ou non de fuites, les séances vidéo de Corps capable permettent de réguler sa vessie et de reprendre le contrôle de manière naturelle. Il s'agit alors de retrouver la confiance musculaire tout d'abord. Un plancher pelvien (c'est à dire un périnée) tonique est une garantie de succès dans la maîtrise de la pollakiurie, même s'il n'y a pas d'incontinence associée. mais il ne s'agit pas non plus de trop muscler, voire de spasmer le périnée. La capacité de relaxation du périnée est essentielle autant que sa solidité. L'originalité des moyens de reconquête musculaire grâce à la vidéo rend cette phase plutôt facile et agréable, d'autant plus qu'elle est libre et non invasive. En effet, à la différence des méthodes traditionnelles, la formation vidéo ne nécessite aucun appareillage de stimulation ni de contrôle. Faire attendre la vessie Dans un deuxième temps, on installera la capacité de faire attendre sa vessie de manière naturelle, sous certaines conditions, et grâce à un cursus très précis d'enchaînements et d'attitudes adaptés. Ce sont des enchaînements qui visent à apaiser le système nerveux autonome (il gouverne la vessie malgré nous, lorsque nous sommes sujets aux mictions trop fréquentes, à la pollakiurie) pour redonner le pouvoir à notre volonté. Une fois cette volonté reconquise, nous pourrons ensuite graduellement espacer les visites aux toilettes, gagner 10 minutes, puis une demi-heure, et finalement plusieurs heures au bout de quelques semaines. Le fait de choisir son moment pour sa séance vidéo, et pour l'application qui suit, laisse une grande liberté de progression. Cela permet de plus une totale discrétion. Le programme concerné : Vessie sensible.
L’hypertrophie bénigne de la prostate :
les effets d’une méthode douce. Lorsqu’un homme éprouve des difficultés urinaires, tout lui indique que sa prostate est la responsable de ses problèmes. Or, les commentaires des hommes qui suivent notre méthode nous indiquent que leurs problèmes de vessie se régulent aussi bien que ceux des femmes, sans toucher à leur prostate ! Leurs témoignages montrent qu’ils parviennent progressivement à aller moins souvent aux toilettes, plus facilement. Cela sans aucune intervention sur la prostate, qui par ailleurs doit continuer d’être contrôlée par leur urologue. La prostate est une glande masculine située sous la vessie. Avec le temps, elle a tendance à augmenter, de manière différente selon chacun… Une petite comparaison, pour voir. Représentons nous une jeune prostate de la taille d’une châtaigne, qui évoluerait pendant de nombreuses années vers la taille d’une orange, par exemple… A ce stade, visualisez une femme prête à accoucher. Imaginez la multiplication du volume de son utérus. Beaucoup de femmes se réveillent la nuit pour vider leur vessie en fin de grossesse. Mais pas toutes. Certes, la glande prostatique n’est pas un utérus, et cette comparaison de volume ne doit pas minimiser la gêne ressentie par de nombreux hommes avec l’âge : sensation d’une pression qui amène à uriner plus souvent ; l’élimination peut aussi devenir capricieuse, il faut attendre, cela vient lentement, avec la sensation de ne pas avoir tout évacué. Quelques gouttes arrivent après la bataille. C’est la prostate ou pas ? La prostate contient une partie musculaire, qui agit sous l'impulsion du système nerveux. Selon le site spécialisé www.prostate.fr « il n'existe pas de relation directe entre le volume de la prostate et l'intensité des troubles ressentis par le patient. Autrement dit, une prostate peut être très volumineuse et ne pas entraîner de troubles urinaires importants et vice et versa » Comme l’explique fort bien Lionnel, le kiné de Corps Capable, dans une des vidéos de notre site, ce sont les messages nerveux vers les organes et vers les muscles, qui régulent leur fonctionnement. La prostate peut être grosse ou petite, la règle est la même : pas de message nerveux = pas de contraction. Mais alors que se passe-t-il? Lionnel, notre kiné-ostéo poursuit : les muscles du périnée peuvent se spasmer, suite à des changements corporels. En effet, des stress ou des événements de la vie peuvent donner lieu à des messages nerveux qui convergent vers le bas de la colonne vertébrale, le centre nerveux de l’élimination. Ils sont répercutés vers le périnée. Ces messages peuvent finir par stresser et perturber l’état des muscles du plancher pelvien, en bout de chaine urinaire. Le périnée peut donc se figer, et entretenir à la longue des dysfonctionnements, parfois même des douleurs. En choisissant des attitudes qui apaisent le système nerveux, l’élimination devient plus facile et le travail de régulation de la vessie peut commencer sur un terrain apaisé. C’est ce que nous proposons dans nos vidéos en ligne. Marie Pierre Charent
Lionnel, notre kinésithérapeute, nous explique dans cette vidéo
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Marie-Pierre CHARENTUne sophrologue passionnée par la recherche de solutions naturelles. Archives
Juin 2017
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