HYPERTROPHIE BÉNIGNE DE PROSTATE OU HBP
Définition de la prostate
C’est une glande située sous la vessie qui assure une partie de la production du liquide séminal (liquide qui constitue le sperme). La prostate produit environ un quart du liquide séminal, la majeure partie étant sécrétée par les vésicules séminales.
Définition de l’Hypertrophie ou hyperplasie bénigne de la prostate
Avec l’âge, la prostate se développe, passant de la taille d’une châtaigne à l’adolescence, à celle d’une mandarine ou d’une orange en vieillissant. Une glande hypertrophiée, c’est une glande qui a grossi, d’où le terme hypertrophie de prostate.
Les médecins emploient aussi le terme hyperplasie de prostate pour désigner le même phénomène, qui reste en général bénin.
Les médecins emploient aussi le terme hyperplasie de prostate pour désigner le même phénomène, qui reste en général bénin.
Adénome de la prostate
L’adénome de la prostate ou adénome prostatique est la partie de la prostate qui a grossi. Cet adénome prostatique est composé de 30% de tissus glandulaires et de 70% de fibres musculaires lisses. Les fibres des muscles lisses se contractent et se reposent indépendamment de la volonté car elles sont gouvernées par le système nerveux autonome.
Aucun lien n’a jamais été établi entre l’hypertrophie bénigne de prostate et le risque de développer un cancer de la prostate. Un adénome prostatique très développé n’est pas un indicateur de malignité. Ce grossissement reste la plupart du temps bénin. Il doit cependant être suivi médicalement par mesure de précaution et de prévention.
Aucun lien n’a jamais été établi entre l’hypertrophie bénigne de prostate et le risque de développer un cancer de la prostate. Un adénome prostatique très développé n’est pas un indicateur de malignité. Ce grossissement reste la plupart du temps bénin. Il doit cependant être suivi médicalement par mesure de précaution et de prévention.
Qui est concerné par l’hypertrophie de prostate?
A partir de 40 ans, chaque homme voit sa prostate suivre un processus de grossissement plus ou moins fort, qui n’est pas pathologique en soi. Si tous les hommes ont tendance à ce développement de leur prostate, tous n’en éprouvent pas de symptômes.
Les symptômes associés à l’hypertrophie de prostate
Lionel Sonna, kinésithéraptheute nous explique les symptômes de l’HBP :
Vidéo : https://www.corpscapable.com/blog/du-nouveau-pour-la-prostate
Vidéo : https://www.corpscapable.com/blog/du-nouveau-pour-la-prostate
Prostate et pollakiurie (envies fréquentes d’uriner)
Une partie des hommes qui ont une hyperplasie de prostate vont plus souvent aux toilettes que dans leur jeune âge. le terme médical pour ces envies fréquentes est la pollakiurie.Il existe des solutions comportementales simples à ce problème qui peut devenir perturbant si on le laisse s’installer.
Prostate et urgenturie (envies pressantes et urgentes d’uriner)
Lorsque le besoin d’uriner est si pressant que l’on ne peut attendre sereinement quelques minutes, il s’agit d’urgenturie. C’est un ennui que connaissent de nombreux hommes (et femmes) de plus de 60 ans. Des changements hygiéno-diététiques et comportementaux permettent de venir à bout de cette urgenturie.
Prostate et nycturie (réveils nocturnes pour uriner)
La nycturie, c’est se réveiller plusieurs fois pour “faire pipi”en pleine nuit. C’est un problème typique des désordres urinaires de l’homme de plus de 50 ans. La focalisation sur l’hyperplasie de prostate entretient une visualisation néfaste : une glande trop grosse qui ferait une pression continuelle sur la vessie. Cette image est stressante et le stress donne envie d’uriner et perturbe le sommeil. Pourtant, des techniques simples permettent de retrouver le sommeil en espaçant les réveils nocturnes pour uriner. En agissant sur quelques points, des changements surviennent dans le système nerveux autonome et la situation peut s’apaiser sans aucune intervention sur la prostate.
Prostate et difficulté pour uriner ou dysurie
Ce phénomène est souvent associé à l’hypertrophie bénigne de prostate : malgré une envie clairement ressentie, l’urine ne coule pas, il faut attendre, le jet urinaire est faible, et parfois, des gouttes retardataires arrivent quand la miction est terminée. La miction est parfois douloureuse.
Ces différents aspects peuvent trouver une solution par des exercices de relaxation, soutenus par des images mentales, des mouvements et des postures, et sans intervenir aucunement sur la prostate elle-même.
Ces différents aspects peuvent trouver une solution par des exercices de relaxation, soutenus par des images mentales, des mouvements et des postures, et sans intervenir aucunement sur la prostate elle-même.
Douleurs en urinant
S’il y a des douleurs pendant la miction (acte d’uriner), il peut s’agir d’une inflammation de la prostate ou prostatite.
Il se peut aussi que la tension dans les muscles du périnée soit tellement forte qu’elle génère des douleurs, rendant difficile la relaxation des sphincters : le relâchement des muscles du périnée est nécessaire pour que la vessie se contracte et expulse l’urine. Cette relaxation spécifique des muscles de l’élimination s’apprend et se pratique comme toute autre relaxation. Elle peut s’associer à des images pour plus d’efficacité.
Il se peut aussi que la tension dans les muscles du périnée soit tellement forte qu’elle génère des douleurs, rendant difficile la relaxation des sphincters : le relâchement des muscles du périnée est nécessaire pour que la vessie se contracte et expulse l’urine. Cette relaxation spécifique des muscles de l’élimination s’apprend et se pratique comme toute autre relaxation. Elle peut s’associer à des images pour plus d’efficacité.
Troubles de l’érection et de l’éjaculation
Les troubles de l’érection vont souvent de pair avec les difficultés urinaires de l’homme de plus de 50 ans. Selon le site Urofrance.org, l’activité sexuelle diminue avec l’âge et d’autant plus que les troubles urinaires sont sévères.
Étant donné le retentissement des troubles sexuels sur le moral et l’estime de soi, il est fondamental de prendre en charge les troubles urinaires associés. Nous avons reçu des témoignages d’amélioration spontanée de la fonction sexuelle après le suivi de nos programmes pour la vessie sensible et pour l’incontinence.
Étant donné le retentissement des troubles sexuels sur le moral et l’estime de soi, il est fondamental de prendre en charge les troubles urinaires associés. Nous avons reçu des témoignages d’amélioration spontanée de la fonction sexuelle après le suivi de nos programmes pour la vessie sensible et pour l’incontinence.
L’hypertrophie de prostate est elle responsable des troubles urinaires?
La prostate grossit plus ou moins selon chaque homme. La taille de la prostate n’a pas de rapport direct avec les symptômes ou difficultés urinaires ressenties*. Certains hommes ont une grosse prostate et gardent le fonctionnement urinaire de leurs 30 ans. D’autres se lèvent 4 fois par nuit pour uriner et leur prostate se révèle petite à l’examen médical.
Il est à noter que la femme ressent comme l’homme des difficultés urinaires en vieillissant, bien qu’elle n’ait pas de prostate et donc, pas d’hypertrophie de cette glande.
Il est à noter que la femme ressent comme l’homme des difficultés urinaires en vieillissant, bien qu’elle n’ait pas de prostate et donc, pas d’hypertrophie de cette glande.
Notre traitement naturel des troubles associés à l’hypertrophie de prostate
Notre programme apporte des solutions pour les 3 problématiques que l’on associe souvent à l’hypertrophie de prostate. Comme on le voit dans notre vidéo, c'est un travail d'ensemble qu'il faut réaliser en termes de détente et de reconquête des muscles, avant d'apprendre à réguler sa vessie hyperactive pour faire face à la fréquence des mictions, et parfois, à l'incontinence par impériosité.
Des solutions pour les envies fréquentes d’uriner (la pollakiurie)
Des exercices spécifiques permettent de muscler et de détendre efficacement le périnée tout en suivant une méthode comportementale qui espace les besoins d’uriner : Vous diminuez progressivement le nombre de passages aux toilettes.
Comment réussir à atteindre cet objectif? Par un enchaînement d'attitudes et d’exercices qui vous redonnent la capacité de faire attendre votre vessie naturellement, sans médicaments ni chirurgie.
Certaines habitudes courantes ne sont pas idéales pour votre vessie. Les éléments d’hygiène de vie proposés dans nos vidéos peuvent intervenir très favorablement.
Comment réussir à atteindre cet objectif? Par un enchaînement d'attitudes et d’exercices qui vous redonnent la capacité de faire attendre votre vessie naturellement, sans médicaments ni chirurgie.
Certaines habitudes courantes ne sont pas idéales pour votre vessie. Les éléments d’hygiène de vie proposés dans nos vidéos peuvent intervenir très favorablement.
Des solutions pour les réveils nocturnes (la nycturie)
En suivant notre programme, lorsque votre vessie intègre qu’elle a moins souvent besoin d’uriner le jour, un premier déclic peut déjà se produire à ce stade en diminuant les besoins nocturnes. Mais souvent, ce n’est pas suffisant.
Le sommeil est complexe, la vessie n’est pas seule en cause : il suffit parfois d’une minuscule interruption du sommeil et la vessie en profite pour exiger un passage aux toilettes.
Des exercices successifs de sophrologie pour une reprogrammation du sommeil sont intégrés à notre programme. Ils permettent un travail en profondeur sur votre capacité d'endormissement et de ré-endormissement.
Le sommeil est complexe, la vessie n’est pas seule en cause : il suffit parfois d’une minuscule interruption du sommeil et la vessie en profite pour exiger un passage aux toilettes.
Des exercices successifs de sophrologie pour une reprogrammation du sommeil sont intégrés à notre programme. Ils permettent un travail en profondeur sur votre capacité d'endormissement et de ré-endormissement.
Des solutions pour les difficultés à la miction (la dysurie)
Apprendre comment se détendre et se positionner, retrouver une mobilité et une souplesse dans le petit bassin, sont essentiels à un bon équilibre urinaire.
Nos organes sont souvent comprimés sans que nous en soyons conscients. Il s’agira de leur redonner un peu d’espace dans le bassin, et d’améliorer leur irrigation sanguine par des mouvements simples.
Petit à petit, en suivant nos séances, vous pourrez retrouver un jet urinaire plus fort et plus continu, et limiter le phénomène des gouttes retardataires.
Vous n’aurez pas modifié votre prostate pour autant, mais vous aurez appris à cultiver la détente dans votre système nerveux et à régénérer vos tissus corporels en les irriguant de nouveau par des mouvements appropriés.
Certains de nos abonnés témoignent d’une fluidité retrouvée malgré un rétrécissement constaté par l’imagerie médicale des années auparavant (maladie du col de la vessie).
Nos organes sont souvent comprimés sans que nous en soyons conscients. Il s’agira de leur redonner un peu d’espace dans le bassin, et d’améliorer leur irrigation sanguine par des mouvements simples.
Petit à petit, en suivant nos séances, vous pourrez retrouver un jet urinaire plus fort et plus continu, et limiter le phénomène des gouttes retardataires.
Vous n’aurez pas modifié votre prostate pour autant, mais vous aurez appris à cultiver la détente dans votre système nerveux et à régénérer vos tissus corporels en les irriguant de nouveau par des mouvements appropriés.
Certains de nos abonnés témoignent d’une fluidité retrouvée malgré un rétrécissement constaté par l’imagerie médicale des années auparavant (maladie du col de la vessie).
Les traitements médicaux de l’hyperplasie de prostate
Suivi urologue : toucher rectal, mesure PSA, alphabloquants
Toucher rectal
L’urologue contrôle l’état clinique de la prostate par le toucher rectal. La prostate se situe contre le rectum et l’urologue peut en contrôler le volume, les reliefs et la consistance par ce moyen simple qui est un premier indicateur pour le médecin spécialiste.
PSA
La prostate sécrète naturellement une enzyme appelée PSA, l’Antigène Spécifique Prostatique (Prostatic Specific Antigen en anglais, d’où l’acronyme PSA). Cette enzyme se trouve à des niveaux très faibles dans le sang, et une montée significative du niveau de l’enzyme PSA dans le sang peut indiquer une perturbation dans la glande prostatique.
Cette perturbation peut être maligne ou tout à fait bénigne : le toucher rectal effectué par l’urologue peut faire monter le niveau du PSA dans le sang, tout comme une infection ou un cancer pourra aussi augmenter la présence de PSA dans le sang.
La montée du PSA dans le sang n’est pas alarmante à elle seule. C’est un ensemble de facteurs qui seront pris en compte par l’urologue pour définir un suivi. Si le taux de PSA monte régulièrement et s’associe à d’autres anomalies l’urologue peut effectuer des examens comme une échographie endorectale, voire un prélèvement prostatique.
Cette perturbation peut être maligne ou tout à fait bénigne : le toucher rectal effectué par l’urologue peut faire monter le niveau du PSA dans le sang, tout comme une infection ou un cancer pourra aussi augmenter la présence de PSA dans le sang.
La montée du PSA dans le sang n’est pas alarmante à elle seule. C’est un ensemble de facteurs qui seront pris en compte par l’urologue pour définir un suivi. Si le taux de PSA monte régulièrement et s’associe à d’autres anomalies l’urologue peut effectuer des examens comme une échographie endorectale, voire un prélèvement prostatique.
Médicaments proposés pour l’hypertrophie Bénigne de Prostate
Alphabloquants
Ces médicaments limitent la dysurie associée à l’HBP : leur effet consiste à détendre les muscles lisses de la prostate et du col de la vessie dans le but de faciliter l’écoulement de l’urine.
Selon les médicaments alphabloquants, les effets secondaires peuvent être de l’hypotension, une impuissance ou des troubles de l’éjaculation, une fatigue, une congestion nasale etc...
Selon les médicaments alphabloquants, les effets secondaires peuvent être de l’hypotension, une impuissance ou des troubles de l’éjaculation, une fatigue, une congestion nasale etc...
Inhibiteurs de la 5-alpha-réductase
Ces médicaments freinent la production de l’hormone responsable de l’hypertrophie de prostate, la dihydrotestostérone. Ces médicaments ont des effets secondaires parmi lesquels baisse de la libido, troubles de l’érection et gynecomastie (développement de la poitrine).
Chirurgie et Hypertrophie de prostate
Objectifs de la chirurgie
Le but de la chirurgie comme des médicaments est de diminuer l’adénome de la prostate, dans le but d’apaiser les symptômes et troubles urinaires ressentis : difficultés à la miction (dysurie) envies fréquentes d’uriner (pollakiurie) et réveils pour uriner (nycturie).
Or, selon le site prostate.fr, il n’y a pas de lien clairement établientre la taille de la prostate et les problématiques urinaires ressenties par le patient.
“il n’existe pas de corrélation stricte entre la taille de la prostate et l’intensité de l’effet obstructif par compression de l’urètre”
https://www.prostate.fr/questions-reponses/
L’opération est prescrite dans les cas de grand trouble comme la rétention aiguë d’urine, quand la vessie est bloquée, mais nous constatons auprès de nos abonnés qu’elle est rarement nécessaire quand il s’agit d’envies pressantes ou de réveils nocturnes qui sont traités avec succès de manière alternative, en rééduquant les muscles et le comportement. Pourtant, environ 70000 hommes sont opérés de la prostate chaque année en France, avec des résultats, mais aussi des retentissements importants sur la vie sexuelle et urinaire.
Or, selon le site prostate.fr, il n’y a pas de lien clairement établientre la taille de la prostate et les problématiques urinaires ressenties par le patient.
“il n’existe pas de corrélation stricte entre la taille de la prostate et l’intensité de l’effet obstructif par compression de l’urètre”
https://www.prostate.fr/questions-reponses/
L’opération est prescrite dans les cas de grand trouble comme la rétention aiguë d’urine, quand la vessie est bloquée, mais nous constatons auprès de nos abonnés qu’elle est rarement nécessaire quand il s’agit d’envies pressantes ou de réveils nocturnes qui sont traités avec succès de manière alternative, en rééduquant les muscles et le comportement. Pourtant, environ 70000 hommes sont opérés de la prostate chaque année en France, avec des résultats, mais aussi des retentissements importants sur la vie sexuelle et urinaire.
Techniques chirurgicales face à l’hyperplasie de prostate
La résection transurétrale de la prostate
C’est une chirurgie par les voies urinaires, visant à diminuer la taille de la prostate par électrocoagulation ou en en retirant certains tissus. C’est une chirurgie par endoscopie (la caméra et l’acte chirurgical passent par l’urètre dans la verge pour atteindre la prostate).
L'ablation chirurgicale de l'adénome ou adénomectomie
Elle consiste à enlever l’adénome par voie chirurgicale ouverte, c’est à dire supprimer la partie centrale de la prostate en incisant l’abdomen.
La pose de prothèses (stents)
Un stent est une spirale, installée dans le canal de l’urètre par endoscopie. Ce stent a pour objectif d’écarter les parois de l’urètre (canal de la vessie) au niveau de la prostate.
La thermothérapie par radiofréquence ou TUNA (Transuretral needle ablation)
Cette thermothérapie consiste à chauffer la prostate à 100 degrés afin que l’adénome se nécrose. Cette chirurgie présente moins de risques d’effets secondaires que les autres. Elle permet d’éviter l'éjaculation rétrograde (sperme dirigé vers la vessie au lieu de sortir naturellement).
Alimentation pour la prostate et phytothérapie (traitements par les plantes)
Les aliments favorables à votre prostate
Les fruits rouges pour la prostate : grenade, cranberry (ou canneberge)
Voici un résumé de ce que l’on peut trouver sur les plantes pouvant diminuer les symptômes de l’hyperplasie bénigne de prostate. Leurs effets ne sont pas toujours ressentis comme rapides ou concluants mais plusieurs de ces plantes ont une action reconnue par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Lors de nos échanges avec des urologues, nous constatons que certains d’entre eux recommandent l’une ou l’autre de ces plantes. Parlez-en avec votre urologue lors de vos consultations, pour les plantes comme pour les autres médicaments, l’avis d’un spécialiste est nécessaire.
- Les tomates, le brocoli et les choux en général ainsi que les noix sont à consommer régulièrement. Ils contiennent des nutriments qui agissent en synergie pour le bénéfice de la prostate. Ils ont des effets antioxydants et antiinflammatoires. L’ail et le curcuma frais sont également favorables, pour la prostate et pour le système cardiovasculaire. Les effets positifs de ces aliments sont documentés dans de nombreuses études.
- Ajouter ces graines dans vos salades et vos plats pourrait améliorer les symptomes associés à l’hypertrophie de prostate. Ce remède traditionnel est connu depuis longtemps : les graines de courge étaient utilisées contre les troubles urinaires et digestifs par les indiens d’Amérique. Consommez-les crues de préférence, à raison d’une cuillerée à soupe par jour (environ 10 grammes).
- Il est recommandé de limiter les produits à base de lait de vache qui contiennent des facteurs de croissance. Comme leur nom l’indique, ils font croître la prostate et peuvent avoir un effet inflammatoire. Diminuer grandement les quantités et remplacer par des produits laitiers de chèvre ou de brebis.
- De même, essayez de consommer peu de viande rouge. Préférez les viandes blanches et poissons gras.
Les fruits rouges pour la prostate : grenade, cranberry (ou canneberge)
Voici un résumé de ce que l’on peut trouver sur les plantes pouvant diminuer les symptômes de l’hyperplasie bénigne de prostate. Leurs effets ne sont pas toujours ressentis comme rapides ou concluants mais plusieurs de ces plantes ont une action reconnue par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Lors de nos échanges avec des urologues, nous constatons que certains d’entre eux recommandent l’une ou l’autre de ces plantes. Parlez-en avec votre urologue lors de vos consultations, pour les plantes comme pour les autres médicaments, l’avis d’un spécialiste est nécessaire.
la Racine d’ortie
L’ortie aurait de nombreuses vertus thérapeutiques, parmi lesquelles l’amélioration de l’émission d’urine liée à l’hypertrophie bénigne de la prostate. vous pouvez consommer la racine d’ortie, soit en tisane classique, soit en décoction (50 grammes de racine d’ortie pour un litre d’eau, faire bouillir 2 à 5 minutes selon la taille des morceaux et laisser tiédir, puis consommez trois fois par jour une petite tasse de cette décoction additionnée d’eau chaude ou froide). Vous pouvez aussi acheter de la racine d’ortie sous forme liquide en pharmacie ou herboristerie. Notez que la racine d’ortie est contre indiquée pour les personnes atteintes d’un cancer de la prostate, prenant une supplémentation en fer ou un anticoagulant tel que l’aspirine. A utiliser avec précaution, il est nécessaire d’en parler avec son médecin.
LE Palmier nain de Floride
C’est un petit palmier appelé aussi palmier scie car ses feuilles sont coupantes. Son nom botanique est Sabal serrulata. En phytothérapie, il est associé à la racine d’ortie pour viser un effet bénéfique sur l’hypertrophie de prostate et ses troubles associés : vessie hyperactive, nycturie et pollakiurie.
Il agit contre l’inflammation et l’oedeme, et favoriserait la mort programmée des cellules de l’adénome de prostate. Son effet sédatif permet de soutenir les approches comportementales de nos programmes pour diminuer la fréquence des mictions et des réveils nocturnes.
Il agit contre l’inflammation et l’oedeme, et favoriserait la mort programmée des cellules de l’adénome de prostate. Son effet sédatif permet de soutenir les approches comportementales de nos programmes pour diminuer la fréquence des mictions et des réveils nocturnes.
Prunier d’Afrique
Le prunier d’Afrique (nom botanique Pygeum Africana) est un grand arbre dont l’écorce est utilisée depuis longtemps par les africains. Cette écorce a une action bénéfique sur l’hypertrophie bénigne de prostate, assez proche de celle du palmier nain, mais serait un peu moins efficace cependant d’après les études réalisées sur le sujet. Cet arbre étant une plante en voie de disparition, il n’est pas forcément souhaitable d’en consommer pour encourager la destruction de son écorce.
Equilibre en zinc et hypertrophie de prostate
Ajoutons le zinc, qui comme chacun sait n’est pas une plante mais un minéral intervenant dans de nombreuses fonctions de l’organisme. Si l’excès de supplémentation en zinc est soupçonné de favoriser certains cancers, le manque de zinc, fréquent chez les plus de 60 ans est défavorable à l’équilibre cellulaire. Chez les hommes âgés en bonne santé présentant une carence en zinc, une supplémentation pourrait réguler les taux de testostérone et agir favorablement sur l’hyperplasie de prostate. C’est à votre urologue de vous indiquer la nécessité ou non, pour vous en particulier, de vous supplémenter en zinc dans les bonnes conditions. En effet, une surdose en zinc n’est pas anodine. Sachez que les huitres, le foie, les oeufs, les oléagineux, contiennent du zinc. Leur consommation vous assure aussi un apport naturel de zinc.
Internet regorge de propositions de solutions miracles pour la prostate incluant des suppléments de plantes. Les retours de nos abonnés sont très variés sur l’usage de ces plantes. Certains y ont trouvé des améliorations et d’autres aucun effet.
Cela vaut cependant la peine de réfléchir à l’option de la phytothérapie, en prenant l’avis de votre médecin. S’il n’y a pas de contre indication ou d’interaction avec d’éventuels autres médicaments, ces produits naturels pourraient peut être compléter votre rééducation comportementale.
Cela vaut cependant la peine de réfléchir à l’option de la phytothérapie, en prenant l’avis de votre médecin. S’il n’y a pas de contre indication ou d’interaction avec d’éventuels autres médicaments, ces produits naturels pourraient peut être compléter votre rééducation comportementale.