Peut-être vous demandez-vous parfois : « pourquoi je vais si souvent faire pipi ? » Si vous êtes par ailleurs en bonne santé, vous avez pensé que c’était votre tempérament, et qu’il n’y avait rien à faire pour éviter les passages fréquents aux toilettes.
Mais si ces envies pressantes se sont transformées en fuites urinaires, la question devient peut être « pourquoi je ne contrôle plus rien maintenant et que faire pour retrouver un rythme urinaire normal ? Je ne me sens pas malade mais faire pipi sans arrêt, courir vers les toilettes et risquer des fuites, cela ne peut plus durer”.
Mais si ces envies pressantes se sont transformées en fuites urinaires, la question devient peut être « pourquoi je ne contrôle plus rien maintenant et que faire pour retrouver un rythme urinaire normal ? Je ne me sens pas malade mais faire pipi sans arrêt, courir vers les toilettes et risquer des fuites, cela ne peut plus durer”.
Que signifie Avoir une vessie hyperactive ?
Cela signifie aller aux toilettes plus de 8 fois par jour et plus d’une fois par nuit. Et parfois dans l’urgence. Une vessie hyperactive peut aussi avoir pour conséquence l’incontinence d’urgence, appelée incontinence par urgenturies ou impériosité.
Une vessie hyperactive est comme son nom l’indique, trop active. La vessie se contracte très souvent ou crée une pression en obligeant l’homme ou la femme à aller aux toilettes dans l’urgence. La vessie est composée d’un muscle qui se contracte pour expulser l’urine. Une vessie nerveusement équilibrée se contracte entre 5 et 8 fois par jour, et éventuellement une fois la nuit.
Elle vous laisse uriner en prenant votre temps pour vous rendre aux toilettes, avec une double sensation de confort pendant la miction (acte d’uriner) et de légèreté après la vidange complète de la vessie.
Une vessie hyperactive est comme son nom l’indique, trop active. La vessie se contracte très souvent ou crée une pression en obligeant l’homme ou la femme à aller aux toilettes dans l’urgence. La vessie est composée d’un muscle qui se contracte pour expulser l’urine. Une vessie nerveusement équilibrée se contracte entre 5 et 8 fois par jour, et éventuellement une fois la nuit.
Elle vous laisse uriner en prenant votre temps pour vous rendre aux toilettes, avec une double sensation de confort pendant la miction (acte d’uriner) et de légèreté après la vidange complète de la vessie.
Avoir une vessie hyperactive c'est uriner avec l'un de ces excès : “trop souvent, trop urgent, trop stressant”.
En effet, après le stress de devoir trouver des toilettes à tout moment, le stress des fuites urinaires peut aussi exister en cas d’hyperactivité vésicale. Les problématiques de vessie hyperactive proviennent d’un dérèglement du message nerveux entre le cerveau, la vessie et les sphincters.
Entre le cerveau conscient d’ouvrir la porte des toilettes et l’affolement de la vessie, il y a un chemin neuronal assuré par le système neuro végétatif, appelé aussi système nerveux autonome.
Dans nos programmes vidéo » Vessie sensible » et “Incontinence et vessie hyperactive…”, un ensemble d’enchaînements subtils produit un effet sur le système nerveux autonome aux commandes de la vessie. Progressivement, la vessie réapprend à suivre de nouveau les messages du cerveau conscient et à ne pas démarrer sans votre accord. Et elle finit par obéir en douceur à votre demande.
Entre le cerveau conscient d’ouvrir la porte des toilettes et l’affolement de la vessie, il y a un chemin neuronal assuré par le système neuro végétatif, appelé aussi système nerveux autonome.
Dans nos programmes vidéo » Vessie sensible » et “Incontinence et vessie hyperactive…”, un ensemble d’enchaînements subtils produit un effet sur le système nerveux autonome aux commandes de la vessie. Progressivement, la vessie réapprend à suivre de nouveau les messages du cerveau conscient et à ne pas démarrer sans votre accord. Et elle finit par obéir en douceur à votre demande.
Les symptômes de la vessie hyperactive : pollakiurie, nycturie et urgenturie
- La pollakiurie, ou le fait d’uriner souvent
- La nycturie, ou le fait d’uriner souvent la nuit
- Prolapsus, urinaire ou génital
- Cystite et l’infection urinaire
- Prostatite, inflammation de la prostate
- Hypertrophie Bénigne de la Prostate
- Dysurie, ou difficultés pour uriner
La pollakiurie, une manifestation très fatigante de la vessie hyperactive
La pollakiurie, c’est avoir besoin d’uriner très souvent, 10 à 20 fois par jour ou même parfois encore plus fréquemment. C’est un phénomène très fatigant car il donne le sentiment de ne plus contrôler les envies d’uriner et de devenir otage de sa vessie.Si des envies d’uriner fréquentes ont lieu la nuit, on parlera de nycturie. Une des conséquences de la nycturie est la fatigue liée au manque de sommeil.
Ces urgences mictionnelles nocturnes sont souvent associées au besoin fréquent d’uriner le jour. Chez les femmes, le besoin d’uriner la nuit peut s’installer très jeune sans cause identifiée, pendant la grossesse, suite à un accouchement ou encore apparaître lors de la ménopause.
Chez l’homme, les réveils nocturnes apparaissent généralement après 50 ans, et sont souvent attribués au phénomène naturel d’hyperplasie ou grossissement de la prostate. Le lien avec la taille de la prostate n’est pourtant pas établi.
Chez l’homme, les réveils nocturnes apparaissent généralement après 50 ans, et sont souvent attribués au phénomène naturel d’hyperplasie ou grossissement de la prostate. Le lien avec la taille de la prostate n’est pourtant pas établi.
L’urgenturie, un aspect stressant de l’hyperactivité vésicale
L’autre aspect de la vessie hyperactive est d’obliger l’homme ou la femme à uriner de toute urgence. C’est un phénomène appelé urgenturie, qui donne envie de courir vers les toilettes sans pouvoir attendre.
L’incontinence par impériosité, une conséquence possible de la vessie hyperactive
A force d’aller aux toilettes très souvent et dans l’urgence, le mécanisme nerveux peut se dérégler et des fuites urinaires appelées fuites par impériosité peuvent apparaître. C’est un déclenchement inconscient de la miction, cette fuite d’urgence pouvant être de quelques gouttes d’urine, ou vider complètement la vessie sans moyen de se retenir.
La dysurie
Il arrive aussi que le périnée soit spasmé ou trop musclé, avec des envies d’uriner très fréquentes et des difficultés pour uriner : à l’arrivée aux toilettes, l’urine ne vient pas, puis le jet urinaire est faible et des gouttes retardataires arrivent en fin de miction. En sortant des toilettes, on a l’impression que la vessie n’est pas complètement vidée. On appelle ce phénomène la dysurie. Il concerne majoritairement les hommes qui ont une vessie hyperactive, et on l’associe à l’hyperplasie de la prostate (grossissement de la prostate) mais certaines femmes ressentent aussi ces difficultés à la miction, par exemple après des épisodes de cystite.
Gérer les conséquences de la vessie hyperactive : urgenturie et fuites par impériosité
Un grand nombre d’hommes et de femmes ont une nécessité de plus en plus fréquente et urgente avec le temps, de se rendre aux toilettes, parfois même plusieurs fois la nuit. Et les jeunes ne sont pas épargnés par cette urgenturie (la vessie ne peut pas attendre).
Au bout de plusieurs années, cet inconfort risque de se transformer en une incontinence où la vessie impose son besoin d’uriner là, maintenant, de manière urgente et irrépressible. La vessie est dite hyperactive parce qu’elle est en alerte et se contracte sans votre contrôle volontaire. Une vessie hyperactive s’associe à l’incontinence par impériosité appelée aussi incontinence d’urgence, quand des fuites urinaires incontrôlables arrivent en approchant des toilettes.
A la différence de l’incontinence d’effort, les fuites par impériosité ne sont pas dues à des pressions musculaires.
Il s’agit plutôt d’un processus proche du réflexe conditionné:
Que la vessie soit pleine ou pas, un bruit d’eau qui coule ou le simple fait de s’approcher des toilettes, peut suffire à déclencher la miction (l’acte d’uriner). Cela peut aussi survenir en accomplissant le rituel préalable : Rentrer chez soi, tourner la clé dans la serrure…cela s’approche du contexte où l’on va aller uriner…et déclenche la catastrophe sur place, et sans sommation!
Une fois lancé, le processus est irrépressible. La vessie peut se vider entièrement…sauf si les muscles des sphincters sont assez forts pour jouer leur rôle de verrou. Mais des sphincters forts, un périnée très musclé ne suffisent pas en cas d’urgences ou d’impériosités.
Au bout de plusieurs années, cet inconfort risque de se transformer en une incontinence où la vessie impose son besoin d’uriner là, maintenant, de manière urgente et irrépressible. La vessie est dite hyperactive parce qu’elle est en alerte et se contracte sans votre contrôle volontaire. Une vessie hyperactive s’associe à l’incontinence par impériosité appelée aussi incontinence d’urgence, quand des fuites urinaires incontrôlables arrivent en approchant des toilettes.
A la différence de l’incontinence d’effort, les fuites par impériosité ne sont pas dues à des pressions musculaires.
Il s’agit plutôt d’un processus proche du réflexe conditionné:
Que la vessie soit pleine ou pas, un bruit d’eau qui coule ou le simple fait de s’approcher des toilettes, peut suffire à déclencher la miction (l’acte d’uriner). Cela peut aussi survenir en accomplissant le rituel préalable : Rentrer chez soi, tourner la clé dans la serrure…cela s’approche du contexte où l’on va aller uriner…et déclenche la catastrophe sur place, et sans sommation!
Une fois lancé, le processus est irrépressible. La vessie peut se vider entièrement…sauf si les muscles des sphincters sont assez forts pour jouer leur rôle de verrou. Mais des sphincters forts, un périnée très musclé ne suffisent pas en cas d’urgences ou d’impériosités.
Comment faire face aux fuites urinaires par impériosité?
C’est un recouvrement musculaire et nerveux très subtil qu’il faudra réharmoniser et jusqu’à présent, peu de solutions naturelles étaient proposées face à ce type d’incontinence. La force de la manifestation demande un réel processus de reconquète et un entraînement structuré est nécessaire pour obtenir des résultats durables.
Les traitements de la vessie hyperactive
La rééducation du périnéeLe périnée est un ensemble de muscles qui contrôlent les flux urinaires.La rééducation du périnée est prescrite quand on va uriner souvent. Bien que la faiblesse musculaire ne soit pas la cause de la vessie hyperactive, un périnée robuste aide à contrôler les mictions. En effet, quand le périnée peut se contracter correctement et à temps, il envoie un signal nerveux contraire à la miction, ce qui permet à la vessie d’attendre plus facilement.
Les exercices classiques de rééducation du périnée sont effectués en kinésithérapie avec l’aide d’une sonde vaginale pour les femmes et une sonde anale pour les hommes, leur permettant de contrôler l’efficacité de leurs contractions sur un écran. Cet appareillage se nomme “biofeedback”.
Les médicaments pour la vessie hyperactiveCe sont des produits qui inhibent chimiquement les contractions de la vessie. Selon les différents médicaments, il est possible de ressentir des effets secondaires tels que bouche sèche, yeux secs, augmentation de la tension dans l’œil, constipation, infection urinaire ou hausse de la tension artérielle.
Les opérations chirurgicalesCertaines opérations sont pratiquées en cas de vessie hyperactive et en particulier s’il y a une incontinence associée. Ces opérations sont la pose d’une bandelette sous l’urètre, la chirurgie de la vessie hyperactive par injection de toxine botulique, et l’opération de stimulation électrique des racines nerveuses du sacrum.
Les exercices classiques de rééducation du périnée sont effectués en kinésithérapie avec l’aide d’une sonde vaginale pour les femmes et une sonde anale pour les hommes, leur permettant de contrôler l’efficacité de leurs contractions sur un écran. Cet appareillage se nomme “biofeedback”.
Les médicaments pour la vessie hyperactiveCe sont des produits qui inhibent chimiquement les contractions de la vessie. Selon les différents médicaments, il est possible de ressentir des effets secondaires tels que bouche sèche, yeux secs, augmentation de la tension dans l’œil, constipation, infection urinaire ou hausse de la tension artérielle.
Les opérations chirurgicalesCertaines opérations sont pratiquées en cas de vessie hyperactive et en particulier s’il y a une incontinence associée. Ces opérations sont la pose d’une bandelette sous l’urètre, la chirurgie de la vessie hyperactive par injection de toxine botulique, et l’opération de stimulation électrique des racines nerveuses du sacrum.
Le traitement naturel Corps capable face à la vessie hyperactivE
L’originalité de notre approche thérapeutique, c’est d’englober tous les aspects du problème : nos fonctionnements, nos muscles, notre nervosité, notre hygiène de vie etc…Les troubles de la vessie résultent d’un ensemble.
Les méthodes traditionnelles travaillent les muscles et le soutien, ce qui est excellent pour l’incontinence d’effort (fuites en toussant). Elles sont plus ou moins invasives : sonde introduite dans le corps pour les séances de kiné-biofeedback, ou opération chirurgicale qui peut être prescrite par l’urologue.
Pour la vessie hyperactive ou l’incontinence d’impériosité, les solutions médicales proposent un traitement chimique par des médicaments qui inhibent les contractions spontanées de la vessie. Ou encore deux types d’opérations chirurgicales, l’une avec introduction d’une électrode près des racines nerveuses ( 3èmevertèbre sacrée), l’autre par injection de toxine botulique dans le muscle de la vessie. Ces traitements peuvent avoir des effets secondaires.
En suivant la formation Corps capable, de nouvelles attitudes et comportements urinaires vous sont proposés en alternance avec des relaxations et exercices de renforcement, mais aucune technique complexe, chimique ou invasive n’est nécessaire. Nous vous apprenons progressivement comment aller chercher les ressources qui sont en vous pour retrouver un comportement urinaire plus harmonieux. Et cela donne des résultats en quelques semaines si le programme est suivi assidument.
Les méthodes traditionnelles travaillent les muscles et le soutien, ce qui est excellent pour l’incontinence d’effort (fuites en toussant). Elles sont plus ou moins invasives : sonde introduite dans le corps pour les séances de kiné-biofeedback, ou opération chirurgicale qui peut être prescrite par l’urologue.
Pour la vessie hyperactive ou l’incontinence d’impériosité, les solutions médicales proposent un traitement chimique par des médicaments qui inhibent les contractions spontanées de la vessie. Ou encore deux types d’opérations chirurgicales, l’une avec introduction d’une électrode près des racines nerveuses ( 3èmevertèbre sacrée), l’autre par injection de toxine botulique dans le muscle de la vessie. Ces traitements peuvent avoir des effets secondaires.
En suivant la formation Corps capable, de nouvelles attitudes et comportements urinaires vous sont proposés en alternance avec des relaxations et exercices de renforcement, mais aucune technique complexe, chimique ou invasive n’est nécessaire. Nous vous apprenons progressivement comment aller chercher les ressources qui sont en vous pour retrouver un comportement urinaire plus harmonieux. Et cela donne des résultats en quelques semaines si le programme est suivi assidument.