Spécificités de l’incontinence chez l’homme
On a tendance à séparer les hommes et les femmes pour le soin de leurs difficultés urinaires. Les hommes vont consulter l’urologue et bien souvent les femmes s’adressent à leur gynécologue. Bien sûr l’anatomie urinaire de l’homme n’est pas celle de la femme, mais lorsque nous observons les problématiques, elles se regroupent pour tous et toutes en ces deux catégories simplistes lors des passages aux toilettes :
le “trop” : trop fréquent, trop urgent, trop de réveils nocturnes, trop de fuites urinaires
le “trop peu” : trop lent, trop rare, goutte à goutte, miction peu efficace, parfois douloureuse
Les hommes comme les femmes qui sont sujets à ces problématiques obtiennent des améliorations avec les mêmes méthodes naturelles, mais des nuances existent.
le “trop” : trop fréquent, trop urgent, trop de réveils nocturnes, trop de fuites urinaires
le “trop peu” : trop lent, trop rare, goutte à goutte, miction peu efficace, parfois douloureuse
Les hommes comme les femmes qui sont sujets à ces problématiques obtiennent des améliorations avec les mêmes méthodes naturelles, mais des nuances existent.
Les différents types d’incontinence chez l’homme
Incontinence et HBP (Hypertrophie bénigne de prostate)
Les fuites urinaires chez l’homme peuvent suivre une intervention chirurgicale sur la prostate. Il s’agit d’une perturbation ou atteinte des nerfs impliqués dans l’élimination, et ce phénomène est censé disparaître dans les semaines ou mois qui suivent l’opération. Ce n’est pas toujours le cas et ces fuites sont généralement des fuites d’effort en toussant, en se penchant ou en riant aux éclats, en portant une charge…
Une inflammation constante de la prostate appelée prostatite peut aussi s’accompagner de situations d’incontinence, qui sont la plupart du temps des fuites urinaires d’urgence. Elles seront dépassables avec le soin apporté à la prostatite, qui nécessite en premier lieu une consultation chez l’urologue. Ensuite, une démarche comportementale peut aider à diminuer ou supprimer ces fuites et retrouver un meilleur confort lors de la miction et dans la vie quotidienne.
Une inflammation constante de la prostate appelée prostatite peut aussi s’accompagner de situations d’incontinence, qui sont la plupart du temps des fuites urinaires d’urgence. Elles seront dépassables avec le soin apporté à la prostatite, qui nécessite en premier lieu une consultation chez l’urologue. Ensuite, une démarche comportementale peut aider à diminuer ou supprimer ces fuites et retrouver un meilleur confort lors de la miction et dans la vie quotidienne.
L’incontinence par regorgement : un débordement faute d’évacuation normale
Lorsque la vessie ne se contracte plus assez pour évacuer l’urine, la vessie se remplit, augmentant la pression sur ses parois. Quand elle est trop pleine, elle déborde et provoque des fuites sous forme d’un goutte à goutte.
On attribue souvent ces fuites chez l’homme à la prostate qui comprime l’urètre et empêche l’écoulement normal.
Or trois éléments nous indiquent que ce n’est pas forcément le cas :
1 Une partie des hommes avec une forte hypertrophie de prostate n’ont pas de gêne urinaire ni de fuite par regorgement
2 Les femmes peuvent avoir ce type de fuite, sans prostate, semble-t-il.
3 Les hommes qui suivent nos programmes ressentent un meilleur écoulement voire une libération complète de leur jet urinaire sans aucune intervention sur leur prostate.
Pourquoi ce constat?
Le muscle de la vessie (le détrusor) se contracte et déclenche la miction (il expulse l’urine) C’est le système nerveux qui donne l’impulsion au détrusor de contracter la vessie, comme le fait tout muscle du corps.
S’il ne remplit plus ses fonctions, c’est probablement au niveau d’une perturbation du système nerveux que le problème se situe.
La perturbation pourrait trouver son origine dans des comportements répétitifs pour s’adapter aux micro changements. Ces micro changements peuvent être liés à la variation de la prostate mais aussi à d’autres modifications de type inflammatoire ou traumatique (suite à une infection, une blessure ou un choc dans le passé par exemple).
Ce phénomène, comme tout constat d’incontinence, nécessite une visite chez l’urologue.
Une fois éliminées les causes pathologiques, l’apprentissage de la relaxation des sphincters sera une première démarche pour faciliter la miction.
Des exercices et protocoles spécifiques développés dans nos programmes aident à retrouver progressivement un jet urinaire plus fort et une meilleure vidange de la vessie.
On attribue souvent ces fuites chez l’homme à la prostate qui comprime l’urètre et empêche l’écoulement normal.
Or trois éléments nous indiquent que ce n’est pas forcément le cas :
1 Une partie des hommes avec une forte hypertrophie de prostate n’ont pas de gêne urinaire ni de fuite par regorgement
2 Les femmes peuvent avoir ce type de fuite, sans prostate, semble-t-il.
3 Les hommes qui suivent nos programmes ressentent un meilleur écoulement voire une libération complète de leur jet urinaire sans aucune intervention sur leur prostate.
Pourquoi ce constat?
Le muscle de la vessie (le détrusor) se contracte et déclenche la miction (il expulse l’urine) C’est le système nerveux qui donne l’impulsion au détrusor de contracter la vessie, comme le fait tout muscle du corps.
S’il ne remplit plus ses fonctions, c’est probablement au niveau d’une perturbation du système nerveux que le problème se situe.
La perturbation pourrait trouver son origine dans des comportements répétitifs pour s’adapter aux micro changements. Ces micro changements peuvent être liés à la variation de la prostate mais aussi à d’autres modifications de type inflammatoire ou traumatique (suite à une infection, une blessure ou un choc dans le passé par exemple).
Ce phénomène, comme tout constat d’incontinence, nécessite une visite chez l’urologue.
Une fois éliminées les causes pathologiques, l’apprentissage de la relaxation des sphincters sera une première démarche pour faciliter la miction.
Des exercices et protocoles spécifiques développés dans nos programmes aident à retrouver progressivement un jet urinaire plus fort et une meilleure vidange de la vessie.
Fuites urinaires chez l’homme
Chez le petit garçon, l’énurésie ou “pipi au lit” est plus fréquente que chez les petites filles.
A l’âge mûr, on situe la prostate, à tort ou à raison, au centre des problématiques d’incontinence masculine.
Avant 50 ans, il est rare qu’un homme adulte ait des fuites urinaires, mais après une opération de la prostate, le risque d’incontinence peut atteindre 50% dans les 12 mois suivant la prostatectomie totale. Après le repos post opératoire de quelques semaines, des cures de rééducation sont généralement prescrites.
L’homme jeune est donc peu sujet aux fuites urinaires, mais en vieillissant, ces fuites peuvent apparaître sous différentes formes, même s’il n’y a pas eu d’opération de la prostate.
Nous avons vu que nos approches comportementales donnent des résultats pour les hommes autant que pour les femmes. En effet, avec des exercices associant les systèmes nerveux et musculaires, les spécificités anatomiques masculines ou féminines ne sont pas impliquées. Les hommes comme les femmes ont des réactions d’adaptation à leur vécu, ainsi que des comportements urinaires qu’ils peuvent apprendre à réguler en douceur, après avoir écarté toute pathologie de leur système d’élimination.
A l’âge mûr, on situe la prostate, à tort ou à raison, au centre des problématiques d’incontinence masculine.
Avant 50 ans, il est rare qu’un homme adulte ait des fuites urinaires, mais après une opération de la prostate, le risque d’incontinence peut atteindre 50% dans les 12 mois suivant la prostatectomie totale. Après le repos post opératoire de quelques semaines, des cures de rééducation sont généralement prescrites.
L’homme jeune est donc peu sujet aux fuites urinaires, mais en vieillissant, ces fuites peuvent apparaître sous différentes formes, même s’il n’y a pas eu d’opération de la prostate.
Nous avons vu que nos approches comportementales donnent des résultats pour les hommes autant que pour les femmes. En effet, avec des exercices associant les systèmes nerveux et musculaires, les spécificités anatomiques masculines ou féminines ne sont pas impliquées. Les hommes comme les femmes ont des réactions d’adaptation à leur vécu, ainsi que des comportements urinaires qu’ils peuvent apprendre à réguler en douceur, après avoir écarté toute pathologie de leur système d’élimination.