Cystite ou infection urinaire
Qu'est-ce qu'une cystite ?
La cystite est une inflammation de la vessie. L’inflammation s’exprime par une sensation de brûlure et de douleur. Dans la vessie l’urine doit rester stérile. Si des bactéries indésirables entrent et se développent dans la vessie, on parle d’infection urinaire basse. En effet, les bactéries sont présentes dans la partie basse du bassin. Par opposition, une infection urinaire haute se situe dans la zone des reins. Ce type d'infection du rein, appelée néphrite ou pyélonéphrite est une complication de la cystite, heureusement beaucoup plus rare.
La cystite chez l'homme et chez la femme
Les femmes sont plus concernées que les hommes par la cystite. Il semblerait qu’une femme sur deux connaisse un épisode de cystite au cours de sa vie. Chez la femme, la proximité des 3 orifices (anal, vaginal et urinaire) peut occasionner une circulation de bactéries de l’anus vers le méat urinaire et la vessie. Or, la vessie n’est pas conçue pour accueillir des bactéries de l’intestin. Il faut les chasser, d’où ces envies très fréquentes d’uriner typiques de la cystite. Ces envies pressantes peuvent heureusement être gérées naturellement, mais il faudra d’abord traiter l’infection urinaire.
La cystite infectieuse
Bandelette et ECBU : détecter une cystite infectieuse
Le médecin recherchera d’abord les signes d’une infection urinaire avec le test de la bandelette urinaire. S’il y a présence de globules blancs ou de nitrites dans l’urine,
un ECBU (examen cytobactériologique des urines) sera prescrit pour identifier le germe qui s’est développé dans la vessie.
un ECBU (examen cytobactériologique des urines) sera prescrit pour identifier le germe qui s’est développé dans la vessie.
Infection urinaire et antibiotiques : traitement d’une cystite
Une cystite infectieuse se traite aux antibiotiques. Le but est d’éviter à tout prix que l’infection gagne les reins pour éviter la pyélonéphrite. C’est pourquoi il est nécessaire de consulter un médecin à l’apparition d’une infection urinaire.
La cystite interstitielle ou syndrome de la vessie douloureuse
Une cystite sans bactérie
L’inflammation de la vessie peut être due à une infection urinaire microbienne mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois, les analyses d’urine ne révèlent aucun microbe et pourtant, les douleurs en urinant sont bien ressenties. Ces douleurs dans la vessie et le périnée peuvent être omniprésentes et bouleverser la vie d’une personne confrontée constamment à sa douleur.
Trouver des solutions n’est pas évident
La personne qui fait face à une inflammation sans cause identifiée est démunie car elle ne rencontre pas forcément les bonnes solutions. Le stress renforce la douleur et stimule l’envie d’uriner, ce qui peut aboutir à la pollakiurie (avoir tout le temps envie de faire pipi) et au sentiment d’impuissance face au problème. Nous rencontrons des cas de dépression suite à ce type de cystite.
Une prise en charge physiologique et psychologique est alors souhaitable pour réussir à diminuer la douleur et l’anxiété liées à la cystite interstitielle, et rendre possible un retour à la normale.
Une prise en charge physiologique et psychologique est alors souhaitable pour réussir à diminuer la douleur et l’anxiété liées à la cystite interstitielle, et rendre possible un retour à la normale.
La cystite récidivante
Les cystites et les infections urinaires peuvent être fréquentes. Si tout rentre dans l’ordre après le traitement, cela demeure un phénomène isolé et l’on n’en parle plus. Mais trop souvent, au-delà de l’épisode, les cystites réapparaissent.
Certaines femmes ont une cystite tous les trois mois et enchaînent les traitements antibiotiques sans solution définitive. Le stress de la nouvelle cystite s’installe, accompagné de pollakiurie (envies fréquentes d’uriner), de douleur en urinant. La vie sociale devient difficile, la vie sexuelle est entachée de la peur d’une nouvelle cystite. En effet, 80% des cystites ont lieu après un rapport sexuel.
Les cystites récidivantes peuvent s'associer à une hyperactivité de la vessie. Cette hyperactivité vésicale risque d'entretenir le cycle cystite-douleur-peur d'uriner... et même parfois provoquer des fuites urinaires quand l’organisme n’arrive plus à faire face.
Certaines femmes ont une cystite tous les trois mois et enchaînent les traitements antibiotiques sans solution définitive. Le stress de la nouvelle cystite s’installe, accompagné de pollakiurie (envies fréquentes d’uriner), de douleur en urinant. La vie sociale devient difficile, la vie sexuelle est entachée de la peur d’une nouvelle cystite. En effet, 80% des cystites ont lieu après un rapport sexuel.
Les cystites récidivantes peuvent s'associer à une hyperactivité de la vessie. Cette hyperactivité vésicale risque d'entretenir le cycle cystite-douleur-peur d'uriner... et même parfois provoquer des fuites urinaires quand l’organisme n’arrive plus à faire face.
Les symptômes de la cystite
Douleur en urinant
Pourquoi les cystites finissent-elles par empoisonner le quotidien de si nombreuses femmes, allant même jusqu’à provoquer des niveaux de douleurs insupportables? Parce qu'elles s'installent, disparaissent et reviennent, et la peur d'une nouvelle cystite crée dans le cerveau une appréhension qui favorise la douleur.
Gérer cette douleur c’est d’abord éliminer l’infection (c’est le rôle du médecin), puis l’inflammation résultante. Enfin, cela passe aussi par la gestion du stress. Il faudra souvent sortir de la peur et porter un regard différent sur sa cystite pour réussir à éliminer la douleur.
Gérer cette douleur c’est d’abord éliminer l’infection (c’est le rôle du médecin), puis l’inflammation résultante. Enfin, cela passe aussi par la gestion du stress. Il faudra souvent sortir de la peur et porter un regard différent sur sa cystite pour réussir à éliminer la douleur.
Cystite et stress
Comme chaque processus douloureux récidivant, l'impuissance devant la douleur, le sentiment d'une fatalité créent un stress qui installe les conditions d'une nouvelle cystite. Et le cycle de la douleur/peur/douleur...est engrammé dans le corps comme dans la conscience.
Associer des exercices de sophrologie aux traitements de la cystite est pertinent. Reprendre confiance dans les capacités de son corps est une urgence pour les personnes bouleversées par ces douleurs qui peuvent devenir omniprésentes dans le mental et dans l’inconscient, même en dehors des épisodes infectieux.
Associer des exercices de sophrologie aux traitements de la cystite est pertinent. Reprendre confiance dans les capacités de son corps est une urgence pour les personnes bouleversées par ces douleurs qui peuvent devenir omniprésentes dans le mental et dans l’inconscient, même en dehors des épisodes infectieux.
Cystite et pollakiurie (envie fréquente d’uriner)
Nous savons qu’en cas de cystite, il faut uriner le plus possible pour éliminer les bactéries et calmer l’inflammation. Mais cela devient compliqué quand la douleur empêche de vider complètement sa vessie et n'autorise qu'un pénible goutte à goutte.
La vessie demande à uriner de plus en plus fréquemment et le système nerveux s’emballe. C’est la pollakiurie, cette envie de faire pipi très souvent. Mais on ne peut uriner efficacement lorsqu’il y a douleur à la miction.
Une première solution consiste à réapprendre l’acte d’uriner paisiblement, après avoir canalisé la douleur.
Ensuite, vient le traitement comportemental de la pollakiurie, pour faire diminuer progressivement les envies pressantes.
Une première solution consiste à réapprendre l’acte d’uriner paisiblement, après avoir canalisé la douleur.
Ensuite, vient le traitement comportemental de la pollakiurie, pour faire diminuer progressivement les envies pressantes.
Cystite et nycturie
La cystite peut donner des envies d’uriner la nuit, et perturber le sommeil. C’est la nycturie, avec pour conséquence l’épuisement et les journées compliquées à gérer.
Retrouver un bon sommeil en évitant les envies d’uriner nocturnes, c’est aussi améliorer son équilibre immunitaire et être mieux armé face aux récidives de cystites (manquer de sommeil et vivre sous stress peut faire baisser les défenses immunitaires).
Cystite et urgenturie (envie d’uriner de toute urgence)
Savoir faire attendre sa vessie le temps de rejoindre les toilettes permet une vie sociale plus facile et diminue le stress. La première démarche est de traiter médicalement la cystite et de valider qu'elle ne présente plus d’infection.
Nos programmes Corps Capable permettent ensuite d’apprendre en douceur à sa vessie une patience progressive, de reprendre confiance dans les mécanismes du corps. Il s’agit d’une approche globale impliquant le corps, la pensée et le comportement, afin d’apprivoiser nos propres réflexes pour retrouver un équilibre.
Nos programmes Corps Capable permettent ensuite d’apprendre en douceur à sa vessie une patience progressive, de reprendre confiance dans les mécanismes du corps. Il s’agit d’une approche globale impliquant le corps, la pensée et le comportement, afin d’apprivoiser nos propres réflexes pour retrouver un équilibre.
Cystite traitement naturel
Boire et chasser la constipation
L’idée est de continuer de chasser les bactéries, et les dissuader de revenir! Le premier outil est bien connu : boire de l’eau et faire pipi pour éliminer le plus possible de bactéries avec l’urine. Ce n’est pas évident à doser car trop boire peut mettre la vessie en surcharge de travail et elle vous le fait savoir! Ecoutez votre soif et retrouvez le plaisir d’un verre d’eau fraîche ou d’un filet de citron dans une eau chaude, d’une infusion de gingembre ou de thym, produits naturels nettoyants.
Eviter la constipation qui concentre les germes intestinaux et favorise les cystites. Pour cela, manger des légumes verts, des salades. Les légumes comme les féculents seront plus digestes s’ils sont cuisinés maison. L’idéal est de pouvoir cuisiner les légumes à la vapeur et de s’offrir une assiette majoritairement colorée de vert et de couleurs, mais peu de blanc et de brun (pâtes, riz, viandes). Eviter l’excès de sucre et de viandes ou protéines lourdes à digérer, diminuer les produits laitiers quelques jours et observer si leur remplacement par des fruits ou compotes aide à diminuer les douleurs.
Eviter la constipation qui concentre les germes intestinaux et favorise les cystites. Pour cela, manger des légumes verts, des salades. Les légumes comme les féculents seront plus digestes s’ils sont cuisinés maison. L’idéal est de pouvoir cuisiner les légumes à la vapeur et de s’offrir une assiette majoritairement colorée de vert et de couleurs, mais peu de blanc et de brun (pâtes, riz, viandes). Eviter l’excès de sucre et de viandes ou protéines lourdes à digérer, diminuer les produits laitiers quelques jours et observer si leur remplacement par des fruits ou compotes aide à diminuer les douleurs.
Gérer la pollakiurie ou fréquence urinaire liée à la cystite
Notre programme corps Capable pour apprendre à gérer les envies fréquentes d’uriner et les réveils nocturnes commence par une réconciliation avec l’acte d’uriner. Cette réconciliation s’opère avec tout le corps en apprenant les habitudes et les comportements qui préservent la vessie. Quand la douleur commence à disparaître, on peut apprendre à espacer les mictions. Les premiers résultats vont consolider la confiance en soi et dans son corps : malgré les mois ou les années de lutte contre les cystites, le corps peut se régénérer et fonctionner sans ces envies pressantes, en espaçant de plus en plus les passages aux toilettes.
Gérer le stress lié aux infections urinaires récurrentes
Notre méthode Corps Capable pour la vessie intègre des relaxations ciblées et des vidéos visant à reconstruire la possibilité du calme : il est primordial d’apaiser le stress car cela jouera positivement sur l’état physiologique et les défenses immunitaires. Bien sûr d’autres mesures sont menées en parallèle pour décourager les bactéries et en particulier escherichia coli.
Consommer du mannose pour chasser les germes Escherichia coli
Escherichia coli est le colibacille responsable de la plupart des cystites. Il existe un sucre appelé le mannose qui attire les germes escherichia coli et se lie à eux. Dans la vessie, les particules de mannose bien accrochées à ces germes indésirables vont terminer leur parcours dans les toilettes. Contactez nous via [email protected] et nous pourrons vous indiquer la marche à suivre qui a le mieux fonctionné avec le mannose concentré, selon les témoignages de nos abonnés.
Cranberries, canneberges, myrtilles...pour éviter les cystites?
Les fruits rouges sont antioxydants et contiennent du mannose qui a pour effet de dissuader les bactéries e coli de se fixer sur les parois de la vessie. Cette consommation de fruits rouges, canneberge ou cranberries en particulier va consolider le terrain de votre vessie, mais il ne faut pas abuser de jus sucré de cranberry (l’excès de sucre n'est pas bon pour la cystite, choisissez des jus peu sucrés si possible). Quant aux baies rouges fraîches ou surgelées, framboises, groseilles, mures et cassis, vous pouvez les consommer régulièrement. Elles contiennent des antioxydants, sont peu sucrées et très vitaminées.
Certains légumes contiennent du mannose, entre autres les brocolis, les haricots verts, les aubergines et les navets. Intégrez-les à votre alimentation pour en retirer le plaisir du goût et les bénéfices pour votre santé.
Certains légumes contiennent du mannose, entre autres les brocolis, les haricots verts, les aubergines et les navets. Intégrez-les à votre alimentation pour en retirer le plaisir du goût et les bénéfices pour votre santé.
Consommer de l’origan, de l’ail, du thym et du gingembre, anti infectieux naturels
Ajoutez ces herbes naturelles dans vos plats et vos soupes, consommez-les en infusions (préférez-les bio ou de source sûre).
Massage calmant et antiseptique aux huiles essentielles
Les huiles essentielles contiennent des molécules odorantes minuscules qui traversent la peau. Leurs principes actifs travaillent dans l’organisme. Si vous n’avez pas de contre-indication à leur usage, vous pouvez masser le bas de votre ventre avec 2 gouttes d’huile essentielle d’origan et 2 de thym, diluées dans une cuillerée à café d’huile neutre (olive ou autre). Massez ensuite le bas de votre dos et respirez profondément le parfum de l’origan et du thym en vous relaxant. Testez d’abord ce mélange sur une petite partie du corps et attendez le lendemain pour voir si vous n'avez pas de réaction sur la peau et si vous le tolérez bien.
Eviter la récidive de cystite
Cystite et hygiène de vie
Pour éviter le retour d’une cystite, le sommeil est votre allié car un bon sommeil renforce votre équilibre immunitaire. Choisissez une nourriture saine, riche en légumes et fruits, pauvre en alcool et plats lourds.
La marche est votre alliée : elle vous fait bouger donc elle irrigue vos muqueuses. Elle est calmante. Marcher est un grand bénéfice pour le corps et pour la paix intérieure en cas d’infection urinaire récidivante. Respirez profondément, emplissez votre esprit de ce que vous observez de beau sur votre chemin.
La marche est votre alliée : elle vous fait bouger donc elle irrigue vos muqueuses. Elle est calmante. Marcher est un grand bénéfice pour le corps et pour la paix intérieure en cas d’infection urinaire récidivante. Respirez profondément, emplissez votre esprit de ce que vous observez de beau sur votre chemin.
Cystite et sexualité
Il semble que 80% des cystites surviennent après un rapport. Ce qui devrait être agréable devient une épée de Damoclès en suspens sur la vie affective et sexuelle. Parlez avec votre compagnon pour obtenir une hygiène et des pratiques sexuelles qui évitent le contact entre le vagin et les bactéries de l’intestin. Donc si possible, évitez le sexe anal, vecteur de passage des bactéries de l’intestin vers la vessie. Votre compagnon qui vous aime, souhaitera prendre soin de vous et vous protégera, demandez-lui de se laver, et vous aussi, lavez-vous avant un rapport. Pour éviter la cystite, allez uriner après le rapport sexuel pour chasser les éventuelles bactéries.
Cystite et froid
Lorsqu’il fait froid, vos défenses immunitaires baissent, et les muqueuses sont moins bien irriguées. Cela crée des conditions d’accueil des bactéries et donc le risque d’une nouvelle cystite.
L’hiver, couvrez bien le centre de votre corps et tout l’abdomen, et ne restez pas en maillot après la baignade. Maintenez votre intimité dans une chaleur douce et sèche quand il fait froid, avec des sous-vêtements de coton moins irritants que les textiles artificiels. Et vive le sèche-cheveux pour réchauffer et sécher le corps en sortant de la douche!
L’hiver, couvrez bien le centre de votre corps et tout l’abdomen, et ne restez pas en maillot après la baignade. Maintenez votre intimité dans une chaleur douce et sèche quand il fait froid, avec des sous-vêtements de coton moins irritants que les textiles artificiels. Et vive le sèche-cheveux pour réchauffer et sécher le corps en sortant de la douche!
Cystite, savon et gel douche
N’abusez pas de nettoyages intensifs qui tuent votre flore naturelle protectrice (les lactobacilles). Évitez les douches vaginales qui sont une fausse bonne idée : trop radicales, elles aggravent le problème des cystites et infections urinaires en affaiblissant votre terrain défensif naturel. Lavez-vous normalement et sans excès : il est utile de se laver après être allée à la selle et avant les rapports.
Éviter les cystites, puis diminuer les envies fréquentes d’uriner.
Lorsque votre cystite n’est plus infectieuse, lorsque vous avez mis en place les mesures hygiéno-diététiques souhaitables, la méthode naturelle Corps Capable vous apprend à faire face aux appels de votre vessie tout en respectant les rythmes et besoins de votre corps.