Au secours, j'ai mal partout! Je suis une migraineuse depuis l'enfance. Quand je ne pouvais pas faire autrement, j'avalais des aspirines, doliprane et autres nurofen, mais au bout d'un moment, l'absurdité de prendre tous ces médicaments m'a sauté aux yeux. Pourtant, j'étais incapable de faire autrement. Vers les 30 ans, j'ai souffert de torticolis insupportables, qui duraient 4 à 5 jours, diminuaient, puis revenaient à la moindre occasion : un stress, une surcharge de travail. Le fait de porter dans mes bras mes enfants en bas âge, le moindre effort physique, tout pouvait déclencher une nouvelle crise de douleurs. Des séries de lumbagos ont suivi. Pourtant j'avais une vie plutôt saine, un travail qui me plaisait, et une vie de famille agréable. Comprendre son corps autrement Après notre déménagement à Bruxelles, j'ai commencé à suivre des séances de sophrologie qui m'ont fait du bien. Il s'agit de sophrologie dynamique, donc de mise en mouvement du corps dans un niveau de détente maximale. Et c'est là la magie de ce type d'approche : elle n'est pas passive, elle est autonomisante, nous pouvons reproduire à la maison le mouvement qui nous a fait du bien en séance. Et chacun s'approprie la technique selon ses besoins. Le champ des possibles s'ouvrait avec la sophrologie et l'art.
Je travaillais réellement sur mon corps et j'essayais de comprendre le message douloureux au lieu de le masquer. Je commençais à me libérer de cette douleur. J'ai suivi une formation et suis devenue sophrologue en 1999. En parallèle, je commençais à développer une activité artistique qui me passionnait. Et je pense que l'art et la sophrologie m'ont permis de venir à bout de mes douleurs. Pourquoi l'art? Parce que la douleur agit sur nous plus ou moins fort selon la représentation que nous en avons. Pour faire face à la douleur, j'ai toujours utilisé des images ou des mots qui mettent une distance entre la douleur et ma conscience. Aujourd'hui, je ne prends plus de médicaments anti-douleurs. Expérience partagée : une amie âgée en souffrance avec sa vessie Un jour, je découvre qu'une amie de ma famille, une des personnes les plus enjouées et optimistes que je connaisse, est tombée dans une sorte de dépression, un sentiment d'impuissance, sans pour autant être malade. Elle m'explique qu'elle se lève sans arrêt pour uriner la nuit, et qu'elle a parfois des fuites complètement imprévisibles. A tout moment, elle peut subir ce désagrément qui la stresse totalement. Elle se renferme et sort de moins en moins à cause de sa vessie hyperactive. Elle refuse les séances de kiné par pudeur. Elle est très âgée et a arrêté les séances de kiné que le médecin a prescrites. En effet, pour les séances de kiné avec stimulation électrique du périnée (muscle qui contrôle l'élimination), une sonde vaginale est nécessaire et elle ne l'a pas supportée. Cette sonde, introduite dans le vagin, est reliée à un écran de contrôle : c'est la technique du biofeedback. (De même pour les hommes : le kiné utilise une sonde rectale ) Je voulais tout tenter pour trouver une solution. J'ai donc réfléchi et me suis documentée, je l'ai interrogée avec précision. Je ne pouvais imaginer qu'elle entre en maison de retraite en pleine dépression, à cause d'un dérèglement de sa vessie! Elle était pour moi un modèle de courage et de joie. Il fallait trouver. J'ai commencé à dessiner des images qui l'aidaient à contracter son périnée, à la fois musculairement, mais aussi dans sa conscience. Et puis j'ai imaginé des attitudes et d'autres visuels pour que sa vessie s'apaise et la dérange moins souvent. Les fuites d'urgence ont diminué, puis elle les a maîtrisées quasi à chaque fois. Quand elle m'annonçait : "Zéro fuite hier, et un seul réveil cette nuit!" je lui répondais : "Tu vois, ton corps est capable!" Et un grand sourire se dessinait sur son visage. Aujourd'hui, les vidéos de Corps Capable ont aidé de nombreuses personnes à maîtriser leur vessie. Elles se sont enrichies de l'expérience de Lionnel Sonna, kiné, et de Sonia Prudent, sage-femme. Les futures mamans sont préparées pour préserver au maximum leur corps des conséquences de l'accouchement. Et toutes nos séances contiennent cette même dynamique de départ : S'il est bien guidé, le corps est capable de trouver les ressorts en lui même. Bien sûr, comme nous le rappelons dans notre site, il faut commencer par consulter un médecin quand un dysfonctionnement apparaît. Nos vidéos ne peuvent agir que dans des situations de difficultés non pathologiques, récurrentes ou chroniques, ou après qu'une éventuelle pathologie a été prise en charge par un médecin. Marie Pierre Charent
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Marie-Pierre CHARENTUne sophrologue passionnée par la recherche de solutions naturelles. Archives
Juin 2017
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